Boris Schreiber

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Articles de Boris Schreiber

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Rouge Midi

Les jeunes ont su se battre, ils doivent avoir le droit de voter, signé BES (Rouge Midi, 10 septembre 1944)

Les travailleurs indochinois étaient traités par des Français comme des bêtes de somme, signé BES (Rouge Midi, 19 septembre 1944)

Ceux qui n’ont pas souffert... ou comment l’on s’arrangeait sur le dos des Indochinois..., signé BES (Rouge Midi, 21 septembre 1944)

Les tortionnaires des Annamites sont encore en liberté, signé BES (Rouge Midi, 25 septembre 1944)

Comment les Pétainistes exploitaient les Annamites, non signé, attribué à Boris Schreiber (Rouge Midi, 5 octobre 1944)

Puisqu’elle ne fait pas son devoir... À quoi sert l’Assistance publique ?, signé BES (Rouge Midi, 11 octobre 1944)

Un chant populaire soviétique, « Chant de la patrie », traduit par BES (Rouge Midi, 5 novembre 1944)

Jeunesse espoir du pays, signé BES (Rouge Midi, 16 novembre 1944)

Jeunesse en danger, signé BES (Rouge Midi, 18 novembre 1944)

S.O.S. pour les jeunes malheureux, signé BES (Rouge Midi, 24 novembre 1944)

Aux survivants, poème signé BES (Rouge Midi, 26 et 27 novembre 1944 ; numéro double, dimanche et lundi)

Pour que les jeunes retrouvent leurs droits, signé BES (Rouge Midi, 29 novembre 1944)

Loin des chants timorés, poème signé BES (Rouge Midi, 10 et 11 décembre 1944)

Les fonctionnaires tiendront ce matin un important meeting, signé BES (Rouge Midi, 17-18 décembre 1944)

Les sinistrés marseillais vivent dans des conditions lamentables, il faut les secourir, signé BES (Rouge Midi, 19 décembre 1944 ; article en deux parties, première partie)

Les sinistrés marseillais vivent dans des conditions lamentables, il faut les secourir, signé BES (Rouge Midi, 22 décembre 1944 ; article en deux parties, seconde partie)

Comment les administrations comprennent le problème des sinistrés, signé BES (Rouge Midi, 24 et 25 décembre 1944  numéro double, dimanche et lundi)

Les administrations trouvent des prétextes pour ne pas s’occuper des sinistrés, signé BES (Rouge Midi, 26 décembre 1944)

Le Gouvernement doit accorder aux fonctionnaires le minimum vital, signé BES (Rouge Midi, 5 janvier 1945)

Ce que lui doivent les jeunes, signé BES (Rouge Midi, 7-8 janvier 1945)


Combat

« Souvenirs en forme de prémonition », dans Combat, n° 6019, 31 octobre 1963, p. 8

« Le culte de l’inculture », dans Combat, n° 6783, 12-13 février 1966, p. 7

« Au fil du Nil ». Un reportage de Boris Schreiber, dans Combat, n° 7149, 20 juillet 1967, p. 8-9

« L’embargo en “vedette” », dans Combat, n° 7932, 16 janvier 1970, p. 1-2


Cahier des saisons

« L’équilibre maintenu », dans Cahier des saisons, Été 1962, n° 30, p. 544-45


Nota Bene

Air conditionné, dans Nota bene. Revue de littérature internationale, n°23-24, hiver 1988-1989, p. 49-67


NRF

« Antonine Maillet, La Sagouine », dans La Nouvelle Revue Française, n° 281, mai 1976, p. 101-102

« Madeleine Chapsal, Grands cris dans la nuit du couple », dans La Nouvelle Revue Française, n° 283, juillet 1976, p. 123-124

« Louis Guilloux, Salido, suivi de O.K., Joe ! », dans La Nouvelle Revue Française, n° 284, août 1976, p. 108-110

« Lettre à son père », dans La Nouvelle Revue Française, n° 286 : « Cent dix-huit lettres inédites », octobre 1976, p. 216-221

« Max-Pol Fouchet, La Rencontre de Santa-Cruz », dans La Nouvelle Revue Française, n° 290, février 1977, p. 118-119


Autres articles

« La Millième nuit ». Conte publié dans Points the “magazine of young writers”, n° 8, 1950, p. 35-42

« Venise démaquillée », dans Amoureux fous de Venise, Paris, Olivier Orban, 1985, p. 16-21

« Le regard d’un peintre... », Claude Verdier. Dessins, Musée d’Uzès, 1998, p. 3-15

Biographie

1923-1928 :

naissance, le 18 mai 1923, de Boris Schreiber à Berlin où ses parents, Wladimir Schreiber et Eugénie Markowitch, qui vivaient à Moscou en cachant leur judaïté, ont trouvé refuge au lendemain de la Révolution russe. Wladimir Schreiber travaille pour la Deroutra et la famille Schreiber connaît alors des années d’opulence.

1929-1930 :

après que le père a perdu son emploi, les Schreiber quittent Berlin pour Anvers où ils vivent dans la plus grande pauvreté ; Boris Schreiber et sa mère rejoignent Riga où la famille d’Eugénie Schreiber a trouvé refuge. Premiers rudiments de français grâce aux leçons données par sa tante Nadia. Peu après que Boris Schreiber et sa mère ont rejoint Anvers, la famille s’installe à Paris.

1930-1939 :

années de vie parisienne, d’abord dans un hôtel de la rue du Cardinal Lemoine puis, à partir de 1933, dans un appartement de la rue de la Glacière, au cours desquelles Wladimir Schreiber parvient à assurer une modeste aisance aux siens. Boris Schreiber est scolarisé dans différents établissements. Il débute la rédaction de son Journal (1937) sur des cahiers d’écolier et rencontre André Gide, à deux reprises (1938). Il tente, vainement, d’entrer en contact avec d’autres écrivains : Romain Rolland, Georges Duhamel et Francis Carco. Élève au lycée Lakanal au cours de l’année scolaire 1938-1939, il est laissé en pension dans le Nord de la France, à Boulogne au lendemain de la déclaration de guerre.

1940-1945 :

au moment de l’invasion, Boris Schreiber et sa mère se réfugient à Vichy où la famille se réunit avant de s’installer à Marseille où elle résidera jusqu’en 1945. Rend visite à Gide à plusieurs reprises à Cabris où il rencontre Roger Martin du Gard et Henri Thomas puis Jean Schlumberger. Réussite au baccalauréat (Philosophie) en juillet 1942 et inscription à la Faculté de Droit d’Aix-Marseille pour l’année 1942-1943. Obtient des autorités de Vichy un document indiquant qu’apatride d’origine russe, il est de confession orthodoxe. Il échappe ainsi aux lois anti-juives. Travaille plusieurs mois pour l’organisation allemande Todt afin de se soustraire au STO (1944). Rejoint les FFI et collabore quelques mois à Rouge Midi au lendemain de la libération de Marseille.

1945-1961 :

retour de la famille à Paris. Rencontre et vie commune avec « Simone ». Boris Schreiber obtient la nationalité française en 1947. Il débute l’année suivante des études de lettres à la Sorbonne et achève sa Licence (1950). Commence la rédaction de son premier roman, Le Droit d’asile. Service militaire (1950-51). Mariage avec « Simone ». Suit des cours de russe à la Sorbonne (1952) et effectue des remplacements dans l’enseignement primaire, notamment auprès d’enfants souffrant de handicaps mentaux (1951-54). Admission sur concours à l’ENSET (1955-56) puis à Boulogne. Obtient différents congés lui permettant de se consacrer à l’écriture. Parution successive de ses deux premiers romans : Le Droit d’asile (1957) et Les Heures qui restent (1958). Rencontre avec Alain Bosquet, originaire d’Odessa, avec qui il se lie d’amitié. Se présente à l’agrégation de Lettres Modernes (1960). Mise en disponibilité de l’Éducation Nationale en 1961.

1961-2008 :

travail intermittent à l’Urbaine des pétroles, la société de son père, de manière à se consacrer à son œuvre littéraire. Reçoit le Prix Combat pour La Rencontre des absents (1963), ouvrage préfacé par Henri Thomas. Se sépare de « Simone » pour vivre avec « Lucienne » (1968). Publication chez divers éditeurs d’une dizaine de romans qu’il peine à faire éditer et qui ne connaissent qu’un succès d’estime. Disparition à Monte-Carlo de son père qui lui lègue une importante fortune (1976). Épouse « Arria » après avoir quitté « Lucienne » et divorcé de « Simone » (1982). Nombreux voyages à l’étranger (URSS, Amérique latine...) et installation partielle aux États-Unis, à Long Island. Disparition de sa mère (1985). Reçoit le Prix Sainte-Beuve pour La Traversée du dimanche (1987). Débute en 1990 la rédaction d’Un silence d’environ une demi-heure, œuvre pour laquelle il obtient le Prix Renaudot en 1996. Achèvement de l’œuvre autobiographique et parution de ses deux derniers romans, L’Excavatrice (2000) et La Douceur du sang (2003). Sa dernière œuvre, un recueil de nouvelles, Faux titre, paraît quelques semaines avant sa disparition. Mort de Boris Schreiber le 11 février 2008.